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Berlinale 2020 : La douce et simple histoire d’amour de Christian Petzold, « Undine »

Berlinale 2020 : La douce et simple histoire d’amour de Christian Petzold, « Undine »

par Alex Billington
3 mars 2020

Revue d'Ondine

“‘C’est une enchanteresse !’ s’écria Bertalda, “une sorcière qui a des relations sexuelles avec de mauvais esprits. Elle le reconnaît elle-même.” On peut toujours faire confiance au cinéaste allemand Christian Petzold faire un film intéressant quoi qu’il arrive. Ondine est son dernier long métrage, après son film acclamé Transit d’il y a deux ans. Il est en effet basé sur le conte de fée classique du même nom, à l’origine un roman allemand écrit par Friedrich de la Motte Fouqué au début des années 1800. L’histoire parle d’un esprit de l’eau nommé Ondine, qui épouse un chevalier nommé Huldebrand afin de gagner une âme. La romance classique a été mise à jour dans les temps modernes (voir : Colin Farrell dans Ondine) sur un esprit de l’eau qui doit retourner à l’eau à un moment donné de sa vie, généralement lié au fait d’être amoureux. Et chez Christian Petzold Ondineson histoire comporte également beaucoup de romance.

Situé dans le Berlin moderne, Petzold’s Ondine met en vedette une talentueuse actrice allemande Paula Bière comme “Ondine Wibeau”. Le film s’ouvre avec la rupture de son petit ami avec elle dans un café juste avant qu’elle se rende au travail. Elle est triste, frustrée et bouleversée et exige qu’il reste là jusqu’à ce qu’elle obtienne une pause. À son retour, elle ne peut pas le trouver, mais après s’être aventurée à l’intérieur du restaurant, le destin lui fait tomber sur un autre homme – Christoph joué par un habitué de Petzold. Franz Rogowski. Les deux commencent à se fréquenter et tombent rapidement amoureux, même si des sentiments persistants pour son ex-petit-ami remontent à la surface après un certain temps. La coïncidence évidente des personnages est que Christoph est un plongeur industriel travaillant sous l’eau ; elle est, bien sûr, l’esprit de l’eau (ou le lutin ?) mais vit désormais sur terre. Le lien entre ces deux-là est fort, mais il sera mis à l’épreuve, car l’amour est une force puissante.

La clé pour profiter de Petzold’s Ondine c’est de ne pas s’attendre à quelque chose de trop élaboré ou complexe. C’est une douce petite histoire d’amour. Une romance berlinoise avec juste une pincée de conte de fées classique. Si vous vous attendez à quelque chose de beaucoup plus grandiose, élégant ou complexe (comme beaucoup d’autres films de Petzold), ce n’est pas ça. C’est un film beaucoup plus raffiné et minimal. Ce qui ne veut pas dire que ce soit mauvais, loin de là. Ondine manque de profondeur dans certains domaines, principalement dans le commentaire sur Berlin et le lâcher prise sur le passé, et dans la mise en place de l’histoire d’amour centrale. Mais l’alchimie entre Rogowski et Beer est agréable et crédible, ce qui compte de toute façon le plus dans un film d’amour. La bière est le point culminant – elle est ravissante en cela (elle a fait gagner le Prix ​​Ours d’argent à la Berlinale). Ses émotions sont si profondément ressenties. Elle porte tout le film, offrant le plus de profondeur si vous plongez sous la surface.

En plus d’être une histoire d’amour discrète, le film tente également d’évoquer la façon dont Berlin, en tant que ville, a du mal à sortir de son passé. Je pense qu’il y a des sous-textes et des idées enfouies dans ce film qui commenceront à se révéler avec plus de temps et de réflexion, et j’apprécie toujours les films qui vous collent bien après la première projection. Cela dit, il n’y a pas assez de scènes intéressantes consacrées à l’exploration de ce thème. Et les quelques scènes que nous voyons semblent être des récitations périmées (parce qu’elles sont littéralement sont) plutôt que de puissantes condamnations. Néanmoins, cela reste un film agréable et déchirant au-delà du commentaire. Il y a des moments de connexion entre les deux qui peuvent allumer un feu dans votre propre cœur, si vous laissez le film vous parler comme Ondine parle à Christoph. Et nous savons déjà que le pouvoir de l’amour peut changer le monde.

Note de la Berlinale 2020 d’Alex : 7,5 sur 10
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Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.firstshowing.net/2020/berlinale-2020-christian-petzolds-sweet-simple-love-story-undine/?rand=21919

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Tags: Christian, damour, douce, histoire, Petzold, simple, Undine, Берлинале
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