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Critique de “Dune : Part Two” : plus grand, plus vermifuge et bien loin

Le roman d’Herbert est une superbe tranche de livre juteux, un fantasme méticuleusement détaillé et agréablement captivant sur la croyance et le doute, la survie et la lutte, l’idéalisme et le nihilisme. Herbert était un bâtisseur de monde par excellence et il puisait dans l’étonnement des références pour créer un royaume fantastique. Les résultats sont suffisamment inhabituels pour inspirer la curiosité et, parfois, un sentiment d’émerveillement, même si l’histoire conserve un lien avec la réalité en dehors de ses pages. C’est un palimpseste dense, avec des influences allant de la mythologie grecque à la tragédie shakespearienne et à la psychologie jungienne. À maintes reprises, notamment dans ses représentations d’un environnement hostile et du fanatisme religieux, cela peut aussi ressembler à un avertissement pour le présent.

L’approche de Villeneuve dans l’adaptation du roman est en fait une approche de distillation judicieuse. Comme le premier film, “Part Two” fait avancer l’intrigue avec fluidité (c’est facile à suivre), à ​​travers des séquences de dialogue et d’action qui sont fidèles à l’esprit du livre, à son arc narratif global, à son ambiance et à son étrangeté. Le dialogue semble naturel, même lorsque les personnages lancent des noms comme le Bene Gesserit, la sororité religieuse mystérieuse qui prend une plus grande importance dans la « Deuxième partie ». Tout aussi important, les séquences d’action n’arrêtent pas le film et ne rendent pas le reste hors de propos. Les films d’aventure grand public alternent souvent entre séquences explicatives et séquences d’action avec une prévisibilité lassante ; ici, tout coule.

“Dune” est finalement une histoire de guerre, comme beaucoup de films contemporains, et il ne faut pas longtemps dans “Part Two” avant que des corps commencent à tomber. Dans le premier épisode au rythme rapide, les soldats Harkonnen, menés par un crieur chauve appelé Beast Rabban (Dave Bautista), descendent sur le sol du désert depuis leurs machines volantes. Portant des uniformes volumineux qui les font paraître aussi lourds que des plongeurs des grands fonds de la vieille école, les soldats semblent trop disgracieux pour affronter les Fremen, des combattants agiles avec des mouvements de parkour et un équilibre en bouc. Villeneuve est cependant doué pour les surprises et il sait gérer les contrastes – clair et sombre, immensité et pudeur – pour créer de l’intérêt et de la tension. Bientôt, les Harkonnen se déplacent rapidement en jetpack dans les airs, et c’est parti.

La « Deuxième partie » se déroule avec une dextérité comparable malgré toute la lourdeur, les complexités byzantines et les conspirations épineuses partagées entre les différentes factions. La suite ramène un certain nombre de visages familiers, dont Josh Brolin dans le rôle du loyaliste des Atréides, Gurney Halleck, et Stellan Skarsgard dans le rôle du monstrueux baron. Chef de la maison Harkonnen, le baron passe une grande partie de son temps à tuer ses serviteurs ou à faire mariner son corps massivement sphérique, souvent mis à nu, dans une cuve contenant ce qui ressemble à du pétrole brut. Rabban, son neveu inepte, est bientôt éclipsé par l’ajout le plus frappant au détachement “Dune”, un autre neveu, Feyd-Rautha, une malignité jouée par un Austin Butler méconnaissable et complètement effrayant.

Aussi blanc spectralement et apparemment glabre que son oncle, Feyd-Rautha ressemble à un ver volumineux. C’est un guerrier et tout aussi méchant que son oncle. Pourtant, il n’est pas l’antihéros sexué habituel malgré les courbes des muscles de Butler et sa moue sensuelle, et le personnage reste un point d’interrogation narratif inquiétant. Feyd-Rautha devient le challenger de Paul, mais il sert également de contrepartie aux énormes vers des sables qui voyagent sous la surface d’Arrakis et produisent la ressource naturelle inestimable de la planète, connue sous le nom de mélange ou d’épice. Aussi cruciales que le pétrole, aussi addictives que le smack, les épices scintillent comme de la poussière de lutin, modifient les esprits, rendent les yeux bleu vif, mais surtout elles maintiennent cet univers en marche – et en bouillonnant violemment.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2024/02/29/movies/dune-part-two-review.html?rand=21388

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Tags: bien, critiqué, DunePart, grand, loin, vermifuge
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