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Revue « Stopmotion » : ses matériaux sombres

Il y a une terrible innocence dans les minuscules marionnettes qui animent « Stopmotion », un conte d’horreur inhabituellement résolu qui place une animatrice en spirale à la merci de ses personnages faits à la main et de son propre esprit perturbé.

Ella (Aisling Franciosi), une artiste talentueuse, est elle-même une marionnette, obligée d’agir dans le rôle de sa redoutable mère (Stella Gonet), une animatrice de renom qui souffre d’une maladie dégénérative.

«Je n’ai pas ma propre voix», se plaint Ella, déplaçant avec ressentiment les poupées millimètre par millimètre selon les instructions aboyées de sa mère. Mais lorsque la tragédie permet à Ella de réaliser son propre film en stop-motion et qu’elle déplace ses matériaux dans un immeuble d’habitation vacant, elle devient anxieuse et hésitante. Habituée à recevoir des commandes, elle se plie facilement lorsqu’une étrange petite fille (Caolinn Springall) d’un appartement voisin suggère une direction plus sombre pour le film d’Ella, une direction qui nécessite de la cire de croque-mort et un renard mort. C’est exactement aussi horrible que vous pourriez l’imaginer.

En tissant un sort étrangement déterminé à partir des visages en gelée écrasés et des membres déformés des marionnettes, le réalisateur et animateur Robert Morgan a conçu un premier long métrage narratif élancé et visuellement sophistiqué. Comme la forme d’art qu’il célèbre, “Stopmotion” est prudent, patient et presque concentré sur la punition, Franciosi apportant la même intensité qui a fait son rôle dans “Le Rossignol » (2019) tellement dévastateur. Alors que l’emprise d’Ella sur la réalité se relâche et qu’elle commence à cannibaliser son propre corps pour donner vie à ses poupées, le film efface toute distinction entre le désir de créer et la volonté de détruire.

Méditation sanglante sur l’action artistique et sa soumission (surtout lorsqu’il s’agit d’artistes féminines), “Stopmotion” n’est pas parfait, mais chaque élément bouge au pas pour forger une intimité profondément troublante entre Ella et ses figurines répugnantes. Mais j’aurais pu me passer de ce renard.

Stop motion
Classé R pour auto-abus et entrailles volées. Durée : 1 heure 33 minutes. Dans les théâtres.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2024/02/22/movies/stopmotion-review.html?rand=21388

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Tags: matériaux, revue, ses, sombres, stopmotion
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