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TIFF 2018 : “Maya” de Mia Hansen-Løve est une romance charmante et discrète

TIFF 2018 : “Maya” de Mia Hansen-Løve est une romance charmante et discrète

par Alex Billington
23 septembre 2018

Revue Maya

L’Inde est un endroit qui ne ressemble à aucun autre. De nombreux films nous y ont déjà emmenés et de nombreux films nous ont montré à quel point s’aventurer en Inde peut changer la vie de quelqu’un. Maya est encore un autre nouveau film qui nous emmène en Inde, racontant une autre histoire sur une vie en train de changer. Maya est le dernier long métrage du cinéaste français Mia Hansen-Løve, et c’est un film plus discret et plus léger que son travail précédent. Il a encore un certain poids, et il a toujours sa fraîcheur et son intimité typiques, mais il manque plus de substance au-delà de l’histoire d’amour de base dont nous sommes témoins de première main. C’est bien, mais pas super, ce qui correspond en fait au film lui-même. Le film ressemble beaucoup à un moment de répit, une évasion du chaos, de l’intensité et de la brutalité de notre société moderne dangereuse, à un voyage méditatif, au rythme lent, à Goa et dans d’autres villes, ravivant la flamme éternelle de l’amour.

Maya nous présente Gabriel, joué par Romain Kolinka, journaliste de guerre français d’une trentaine d’années qui vient d’être libéré sain et sauf, grâce au gouvernement français, après avoir été retenu en otage en Syrie. Aussi chaleureux et accueillant que tout le monde est chez soi en France, il décide de partir seul en Inde pour travailler quelques mois dans une petite maison familiale. A Goa, il rencontre une jeune femme nommée Maya, jouée par Aarshi Banerjee, la fille adolescente d’un ami hôtelier. La plupart de son temps est simplement consacré à l’exploration, à la détente ou à la dégustation d’un café avec Maya, s’accordant ainsi une pause bien méritée par rapport à tout ce qui est plus intense à l’autre bout du monde. C’est un autre introspection en Inde histoire, mais il y a un certain émouvant ambiance aux films de Mia Hansen-Løve qui élève cela au-delà d’une autre de ce genre d’histoires que nous avons vues auparavant.

Cette âme joue également dans la romance. C’est une histoire d’amour très douce, un amour lent qui prend du temps à démarrer et qui semble en grande partie nauséeux à cause de la différence d’âge. Mais cela ne fait jamais de l’âge un sujet clé, qu’il soit bon ou mauvais, heureusement. On pourrait voir un autre homme plus âgé rajeunir grâce à une histoire de jeune femme, mais ce n’est pas si simple. Et cela pourrait également être vu comme l’histoire stimulante d’une jeune femme intelligente et confiante courtisant un homme plus âgé épuisé. Je pense qu’ils gagnent tous les deux quelque chose de leur compagnie. Quoi qu’il en soit, Hansen-Løve laisse cet amour couver et mijoter, sans jamais le laisser devenir un feu qui fait rage. Ce qui est bien et garde le film léger, chaud et vif. Parce que le feu détruit et c’est dangereux. Mais ce genre d’amour chaleureux est revitalisant et inspirant. Il y a quelque chose de très bon, de pur et de doux à voir ces deux-là se connecter.

Je suis une grande fan de Mia Hansen-Løve et de ses films depuis de nombreuses années (je l’a interviewée en 2016). J’adore son travail et je pense qu’il y a toujours quelque chose de rafraîchissant et de revigorant dans ses films. Maya est un pas de côté intéressant pour elle, quelque chose qui illustre toujours son talent de narratrice et son caractère unique, mais il s’agit plutôt d’une évasion temporaire et peut-être d’un moyen de ramener un peu de bonté dans le monde alors que nous continuons à chercher de l’espoir. Cela nous rappelle à quel point il fait du bien de simplement faire une pause et d’observer le monde. Le film m’a définitivement donné envie de retourner en Inde et de faire une introspection, ou du moins juste un peu de détente. Mais ce n’est que mon expérience avec le film. Cela fait vraiment une énorme différence dans nos vies de se connecter avec quelqu’un au plus profond de nous, d’où qu’il vienne ou qui qu’il soit. Cela fait tourner le monde.

Classement TIFF 2018 d’Alex : 7,5 sur 10
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DAVIDPD le 24 septembre 2018

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Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.firstshowing.net/2018/tiff-2018-mia-hansen-loves-maya-is-low-key-charming-romance/?rand=21919

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