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Cannes 2019 : “Le Phare” de Robert Eggers est un chef-d’œuvre fou

Cannes 2019 : “Le Phare” de Robert Eggers est un chef-d’œuvre fou

par Alex Billington
19 mai 2019

La revue du phare

Deux hommes sur un rocher dans l’océan deviennent lentement fous. En 2015, le cinéaste basé à Brooklyn Robert Eggers a fait forte impression dans l’industrie cinématographique avec son film d’horreur indépendant vintage La sorcière. Il est de retour avec son deuxième long métrage, intitulé Le phare, et laissez-moi être le premier à vous dire que c’est un chef-d’œuvre. Je n’hésite pas à le proclamer d’emblée, car le film est absolument phénoménal. La perfection. Les Eggers Le phare a été présenté en première à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2019, et il mérite d’être diffusé et d’être adoré par les cinéphiles du monde entier car c’est vraiment une œuvre cinématographique extraordinaire. Chaque plan est magistral. La partition est exquise. Il existe des cadres qui seront étudiés pendant des décennies. C’est une histoire viscérale, intense, hilarante, terrifiante et captivante sur deux hommes et la folie.

Le phare se déroule sur une petite île rocheuse quelque part dans l’Atlantique et est plus un conte magique et fou inspiré de fables mythiques qu’une histoire ancrée dans la réalité. Ephraïm, joué par Robert Pattinsonet Thomas Wake, joué par Willem Dafoé, arrivez pour vous occuper du phare. Ephraim travaille comme son assistant pour faire tout le travail, et Wake est le gardien, le seul autorisé à monter dans le phare lui-même. Ce n’est pas exactement un concept entièrement original, regarder des hommes coincés sur une petite île sombrer dans la folie, mais c’est original à tous égards. Le film est présenté en noir et blanc et cadré dans le format d’image classique de 1,19 : 1 (presque carré), ce qui le rend encore plus immersif et cinématographique. Tout s’effondre lorsqu’une violente tempête frappe, et ils commencent tous les deux à devenir fous. Il y a des morceaux brillants d’humour fou parfaitement livrés parsemés partout, le timing des réponses est si précis que c’est étrange et presque incroyable.

Contrairement à Eggers La sorcière, ce film avance à un rythme beaucoup plus rapide et utilise son décor de mer agitée pour nous tenir constamment en haleine. Il y a des moments pour respirer et contempler, mais ça avance sans trop de retard. Je ne suis pas le plus grand fan de La sorcière moi-même, donc c’est facile pour moi de dire ça Le phare est à un tout autre niveau. Cela m’a complètement et totalement époustouflé. Pas une seule image perdue. Chaque élément travaille ensemble en parfaite harmonie pour offrir une expérience cinématographique intensément divertissante, stimulante et engageante. La partition expressive et vigoureuse de Mark Korven est à tomber par terre, et il s’intègre parfaitement dans les images au fur et à mesure que l’histoire se déroule. Les performances sont parmi les meilleures que vous ayez jamais vues de la part des deux acteurs. Honnêtement, cela pourrait être la meilleure performance de Robert Pattinson à ce jour. Et il présente la meilleure cinématographie N&B depuis Guerre froide, voire mieux. Il y en a de nombreux iconique des clichés qui seront pointés du doigt.

C’est le premier film depuis longtemps pour lequel je suis complètement perplexe et fasciné par la façon dont ils l’ont réalisé – je n’arrivais pas à le comprendre en le regardant. Je ne sais vraiment pas comment ils ont réussi. La tempête était-elle réelle ? Était-ce un grand décor ou un lieu réel ? A-t-il utilisé des machines à vent ? Combien était faux, combien était réel ? Comment ont-ils obtenu tous ces clichés !? Je veux dire, putain, ce film est génial. Et c’est un de ces rares films dont je ne changerais pas une seule image, il n’y a aucune marge d’amélioration. C’est aussi bon que possible. Eggers travaille avec des références complexes et pourtant totalement dingues à la mythologie grecque, aux romans épiques et aux récits d’hommes fous sur l’eau. Le film aborde la masculinité, la raison et l’identité de manière intelligente et convaincante. Et les deux performances sont merveilleuses à tous points de vue, sondant les profondeurs de la folie. Quel film époustouflant, un chef-d’œuvre exaltant.

Note d’Alex à Cannes 2019 : 10 sur 10
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Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.firstshowing.net/2019/cannes-2019-robert-eggers-the-lighthouse-is-a-mad-masterpiece/?rand=21919

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