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Critique de « Love Lies Bleeding » : Kristen Stewart, folle (et effrayante) amoureuse

Regarder Kristen Stewart est toujours une aventure. Artiste qui rend les bons films meilleurs et les films mornes tolérables, elle a une agitation qui a fait d’elle l’une des attractions les plus intéressantes du cinéma américain. Elle a le don de rendre la vie intérieure d’un personnage lisible de manière transparente, et même si elle peut être subtile et retenue, c’est sa présence fascinante et inquiète qui vous attire, une intensité irritante qui peut la garder (et vous) à cran. Pauline Kael a écrit que « le moteur de Jane Fonda tourne un peu vite », tout comme celui de Stewart.

Dans son dernier véhicule, “Love Lies Bleeding”, un néo-noir dans une tonalité violente et méchante, Stewart incarne Lou, abréviation de Louise, une solitaire d’une petite ville quelque part au Nouveau-Mexique, aspirant à échapper à une impasse classique. S’il s’agissait d’un film noir des années 40, Lou serait en train de réparer des tacots dans un garage miteux en attendant qu’une dame vienne changer son destin. C’est plus ou moins ce qui se passe ici, sauf que nous sommes dans les années 80 et que Lou est une femme qui travaille dans une salle de sport où elle dépérit, débouchant les toilettes et versant des stéroïdes dans des presse-agrumes gonflés. Puis, une belle inconnue entre dans la salle de sport et change sa vie, comme le font parfois les sirènes dans les films.

L’inconnue, Jackie (une bonne Katy O’Brian physiquement imposante), attire immédiatement le regard de Lou. C’est le destin, à la manière du vieil Hollywood, et cela illumine le film et le met sur sa voie incendiaire. Ce qui se passe est des choses chaudes et délicieuses, mais des romances comme celles-ci ont besoin de quelque chose pour les gêner, que ce soit un sac de butin, un ex jaloux ou simplement un artifice. Ce film oblige avec de la violence, beaucoup d’armes, des flashbacks effrayants et un méchant classique, joué par un fantastique Ed Harris avec un ricanement et une perruque épique et terrible. Il y a beaucoup de cheveux extravagants et comiques dans « Love Lies Bleeding », ainsi que des dents et des âmes tout aussi pourries.

Il y a fort à parier que la réalisatrice Rose Glass (« Saint Maud ») a lu James M. Cain ou vu certains des films réalisés à partir de ses livres durs ; elle a peut-être aussi feuilleté quelques romans de Jim Thompson. (Glass a écrit le scénario avec Weronika Tofilska.) « Love Lies Bleeding » n’est pas à égalité avec Cain ou Thompson, et survendre une comparaison serait idiot. Même ainsi, lorsque Jackie entre pour la première fois dans le gymnase, l’effet bouleversant qu’elle a sur Lou rappelle le moment où le vagabond de « Le facteur sonne toujours deux fois » rencontre son kismet : « Puis je l’ai vue », dit-il, « son les lèvres ressortaient d’une manière qui me donnait envie de les écraser pour elle.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2024/03/07/movies/love-lies-bleeding-review-kristen-stewart.html?rand=21388

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Tags: amoureuse, Bleeding, critiqué, effrayante, folle, Kristen, ließ, Love, Stewart
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