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Critique de « The Hunger Games : La Ballade des oiseaux chanteurs et des serpents » : Fallen Snow

Coriolanus Snow (Tom Blyth), 18 ans – futur président de Panem, futur bourreau de Katniss Everdeen – commence « The Hunger Games : La Ballade des oiseaux chanteurs et des serpents » avec des grognements d’estomac. Ce préquel à combustion lente du réalisateur de retour de la franchise, Francis Lawrence, remonte six décennies et demie dans la vie du despote (joué dans les autres films de Donald Sutherland) pour retrouver le jeune Snow en train de bricoler le 10e Hunger Games, un massacre ridicule. animé par un météorologue (Jason Schwartzman). (Katniss subirait le 74e.) Seule sa conceptrice (Viola Davis) voit le potentiel de développer un Grand Guignol.

Déploré que les districts périphériques aient bombardé sa ville natale et anéanti la richesse de sa famille, Snow est affamé et il joue à deux jeux stratégiques. Tout d’abord, il doit convaincre ses camarades snobs qu’il appartient à l’élite bien nourrie du Capitole. Deuxièmement, il doit réussir son dernier projet : augmenter les audiences du bain de sang en rendant un hommage sacrificiel à une star télégénique. Au fur et à mesure des devoirs de classe, il s’agit d’une collecte de fonds pour une barre chocolatée combinée à la garde d’un œuf dur.

Heureusement, Snow se voit attribuer une étourdissante nommée Lucy Gray Baird (Rachel Zegler), la seule fille du district minier 12 à porter du mascara. Mieux encore, après avoir été sélectionnée pour la mort, Lucy Gray se retrouve dans une baraque amère. Surprendre! C’est (modérément) une comédie musicale. Une fois qu’on arrête de ricaner, les choses s’améliorent. Nous apprécions même les numéros ultérieurs dans lesquels Zegler, devenu célèbre dans le rôle de Maria dans “West Side Story” de Steven Spielberg rétrograde ses tuyaux de Broadway en un twang de Dolly Parton expressif et rauque.

Comparée à la stoïque Katniss de Jennifer Lawrence, Lucy Gray de Zegler ressemble et agit comme une meringue – elle versera du sucre partout sur Snow pour lui sauver la vie. On n’achète pas leur premier baiser, et les scénaristes Michael Lesslie et Michael Arndt, travaillant à partir du roman de Suzanne Collins de 2020, tentent à peine de nous convaincre. De meilleures scènes exposent l’alliance fragile entre la Miss Congeniality calculée de Zegler et la version dystopique de Blyth sur Scarlett O’Hara, un combattant fanfaron pétrifié à l’idée que d’autres remarqueront que sa chemise de smoking a des boutons en carrelage de salle de bain.

De par leur conception, les séquences de gladiateurs sont un Xerox froissé du premier film. Le problème, c’est qu’il s’agit d’un prototype à petit budget : « Ces drones ne sont pas très bons ! » Schwartzman jappe – mais il n’y a aucune excuse pour ressasser plusieurs battements de l’intrigue. Le troisième acte est cependant astucieux et prenant, même si les éléments les plus forts des romans de Collins restent difficiles à filmer. La brutalité d’un enfant à l’autre doit être apprivoisée au PG-13 tandis que le cynisme politique noueux se déroulerait plus doucement dans une mini-série de Ken Burns.

Dans les contes YA plus paresseux, les sauveurs Chosen One sont défendus ; Collins soutient que tout le monde est corrompu. Ici, des moqueries de « rebelle » et de « terroriste » sont lancées des deux côtés, tandis que Snow, élevé dans l’idée qu’il est une victime, ne demande jamais ce que son père exécuté aurait pu faire auparavant aux districts. Lorsque le nouveau paria de l’école (un Josh Andrés Rivera empathique) ose remettre en question le statu quo, il est mis au pilori.

Lawrence décrit le Capitole comme une étendue de blocs staliniens où Peter Dinklage, incarnant le créateur vengeur des Jeux, rôde habillé comme Raspoutine. La costumière Trish Summerville apporte son propre ajout aux haillons arc-en-ciel de Lucy Gray : un corsage de fleurs brodées semblable à la robe folklorique de l’Ukraine. Notre monde fait écho de manière si obsédante aux fictions de Collins que le film, tourné l’été dernier, nous pousse à passer sa durée gargantuesque à réfléchir sur les gros titres contemporains, à pleurer la tragédie générationnelle de la colère et de la peur engendrant la colère et la peur.

The Hunger Games : La ballade des oiseaux chanteurs et des serpents
Classé PG-13 pour la mort d’enfants en grande partie exsangue et le contenu dérangeant. Durée : 2 heures 45 minutes. Dans les théâtres.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/11/15/movies/the-hunger-games-the-ballad-of-songbirds-and-snakes-review.html?rand=21388

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Tags: Ballade, chanteurs, critiqué, des, Fallen, Games, Hunger, oiseaux, serpents, Snow
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