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Critique de « L’étrangleur » : tous les jolis cadavres qui font pitié

Initialement sorti en France en 1970, et désormais disponible dans une nouvelle restauration, « L’Étrangleur » est un film étrange et séduisant qui reprend les conventions du thriller de tueur en série et les fait exploser avec des couleurs baroques et des mouvements de caméra convulsifs. C’est comme “Voyeur” rencontre l’un des joints giallo de Dario Argento, mais recouvert d’une couche de malaise mélancolique.

Le tueur de femmes titulaire n’est pas frénétique et affamé de sang ; c’est un jeune homme au visage de bébé, Émile (Jacques Perrin), qui descend dans les rues de Paris à la recherche de femmes qu’il perçoit comme seules et suicidaires. Pour la plupart, ces femmes rencontrent en effet Émile, leur agent de miséricorde, à mi-chemin – un processus que le réalisateur Paul Vecchiali décrit comme une danse étrange et énigmatique de la mort et du désir.

Né en 1930, Vecchiali appartenait à la même génération que François Truffaut et Jean-Luc Godard. Bien qu’il ait débuté sa carrière de cinéaste au début des années 60, il n’a jamais été associé au milieu de la « nouvelle vague ». Il s’est fait connaître plus tard dans sa vie, le succès critique de « L’étrangleur » jouant un rôle important dans son ascension. Avec Diagonale, la société de production qu’il a fondée en 1976, il s’est forgé une réputation pour ses thèmes transgressifs et ses méthodes expérimentales – et jusqu’à sa mort en janvier de cette année, il a continué à travailler en marge de l’industrie cinématographique française.

Utilisant une écharpe tricotée blanche comme arme de prédilection, Émile traque de nouvelles victimes tandis que trois individus restent séparément à ses trousses, chacun avec une poursuite différente : Simon, un détective costaud (Julien Guiomar) ; un voleur (Paul Barge) qui vole de l’argent et des bijoux sur chaque cadavre ; et une femme, Anna (Eva Simonet), qui semble vouloir être une future victime.

Contrairement à ce que l’on pourrait attendre d’un scénario de cauchemar aussi sinistre, « The Strangler » est assez différent du tarif slasher exploiteur dont il s’inspire. Le tueur perd sa volonté de tuer ; les enquêteurs, leur désir de résoudre les crimes. Vecchiali rend poétique – et tragique – ce que le drogué du vrai crime doit vivre après s’être gave d’épisodes de trop : le vide de tous ces jolis cadavres.

L’étrangleur
Non classé. En français, sous-titré. Durée : 1 heure 33 minutes. Dans les théâtres.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/11/15/movies/the-strangler-review.html?rand=21388

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