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Revue « One Life » : le sauvetage d’enfants en temps de guerre par un seul homme

Lorsque Nicholas Winton est décédé en 2015 à 106 ans, son nécrologie dans le New York Times a noté que, pendant des décennies, il avait été étonnamment réservé sur ce qu’il avait accompli lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Entre les accords de Munich en 1938 et l’invasion de la Pologne par Hitler en 1939, Winton organisa une opération rapide qui sauva 669 enfants, pour la plupart juifs, en les transportant de Prague vers la Grande-Bretagne, où ils furent placés dans des familles d’accueil.

Le sauvetage n’a pas retenu l’attention du public pendant 50 ans, en partie parce que, comme l’indique l’élément biographique “Une vie” dépeint, Winton (joué par Johnny Flynn en tant que jeune homme et Anthony Hopkins dans des scènes se déroulant plus tard) était réticent à reconnaître son héroïsme. En tentant de capter cette pudeur presque stoïque, le film, réalisé par James Hawes, tombe dans un piège dramaturgique.

“One Life”, c’est en réalité deux films. Il revient sur les actions de guerre de 1987, lorsque Winton réfléchit à ce qu’il faut faire d’un album de photos et de documents qu’il a conservés. Des flashbacks sur les années 1930 ouvrent une fenêtre sur son projet visant à localiser les enfants juifs à Prague, à obtenir des visas pour chacun d’eux et à leur trouver des familles temporaires en Grande-Bretagne. Le temps, le financement et la bureaucratie sont apparus comme des obstacles tenaces.

Les complexités procédurales et les efforts de Winton pour gagner la confiance des parents des enfants sont suffisamment convaincants. Ils lancent un défi moral aux téléspectateurs, qui doivent se mettre à sa place. Les motivations de Winton, un agent de change britannique et socialiste aux racines juives allemandes, sont décrites comme du pur altruisme.

En revanche, le fil conducteur des années 1980 — qui s’appuie sur celui de Winton apparitions dans l’émission de la BBC “That’s Life!” en 1988 – aurait pu jouer discrètement le portrait d’un compartimentage mental. Mais entrecoupé de scènes de guerre plus lourdes, ce volet apparaît comme léger et, contrairement à Winton, autosatisfait.

Une vie
Classé PG. Durée 1h50. Dans les théâtres.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2024/03/14/movies/one-life-review-one-mans-rescue-of-children-in-wartime.html?rand=21388

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Tags: denfants, Guerre, homme, Life, par, revue, sauvetage, seul, temps
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