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Revue « Manodrome » : la manosphère connaît un réveil brutal

Le mot « Manodrome », titre d’un nouveau film mettant en vedette Jesse Eisenberg, est un riff sur la « manosphère » – un terme fourre-tout pour désigner les communautés misogynes en ligne, y compris les soi-disant incels et militants des droits des hommes. Si votre premier réflexe, comme le mien, est de ricaner, sachez que ce drame suffisant est dénué d’humour.

Réalisé par John Trengove, le film retrace la séduction d’un chômeur devenu chauffeur Uber, Ralphie d’Eisenberg, par un groupe d’hommes haineux pour les femmes, ce qui déclenche une violente spirale descendante qui n’est, pour le moins, pas ennuyeuse.

Rat de gym, Ralphie pompe du fer pour compenser le fait qu’il ne se sent pas très viril. Il est fauché et attend un bébé avec sa petite amie Sal (Odessa Young), avec qui il vit dans un tout petit appartement à Syracuse, New York.

Sal n’est pas particulièrement enthousiaste à l’idée de fonder une famille, mais Ralphie semble penser que la paternité le sauvera – si seulement le système ne jouait pas contre lui. En d’autres termes, c’est un appât facile.

Le copain d’entraînement de Ralphie, Jason (Philip Ettinger), intervient et lui présente « les gars » : une bande diversifiée de célibataires qui dorment ensemble dans un manoir de campagne appartenant au chef et financier du groupe, Dan (Adrien Brody). Ils offrent un sentiment de communauté et des avantages matériels, encourageant Ralphie à agir contre Sal et à libérer son alpha intérieur.

Eisenberg – renforcé dans ce rôle et débarrassé de la bravade arrogante et motormouth pour laquelle il est connu – joue l’énervé Ralphie comme une bombe à retardement de sentiment refoulé. Même si le scénario, qui s’appuie largement sur la pseudo-psychologie, ne laisse pas beaucoup de place au mystère. Ralphie se déteste, intensément homophobe et on s’est moqué de lui lorsqu’il était enfant parce qu’il était potelé – reliez les points et vous pourrez anticiper la moitié des rebondissements du film (et il y a des rebondissements excédentaires).

Brut et sensationnaliste, « Manodrome » est comme un amalgame de tous les gros titres que vous avez lus sur le genre d’hommes qui succombent à des idéologies tordues.

Manodrome
Classé R pour le sexe, la violence domestique, la violence armée et les activités sectaires. Durée : 1h35. Dans les théâtres.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/11/09/movies/manodrome-review.html?rand=21388

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Tags: Brutal, connaît, Manodrome, manosphère, réveil, revue
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